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Vue sur le village depuis la fenêtre

 Dimanche dernier, il faisait doux.

Après le déjeuner, je me suis promenée avec mes amis

dans le parc de la maison de retraite où réside Claire.

Le parc avait été réaménagé et partagé en cinq parties chacune consacrée à un sens. Pissenlits, pâquerettes, clématites et autres fleurs s’épanouissaient au bord des allées.

Il y avait des bancs et des chaises tout au long du parcours.

Du coup on a fait halte près de l’aire de jeu des enfants.

L’endroit était agréable tant et si bien qu’on y est resté

un long moment papotant de choses et d’autres.

 Après Retzwiller et Balschwiller

notre balade en bus s’est poursuivie à Riespach.

Très exactement par une visite chez le fabricant de

Un chat se repose dans ce magnifique décor. Le voyez vous ?

pantoufles Bihr. J’en ai profité pour acheter une paire de charentaise pour mon frère.

 En ce qui me concerne je ne l'avais pas vu quand j'ai fait la photo

Très vite je suis sortie de cet immense entrepôt

dans lequel les cartons de chaussures s’entassaient formant

un labyrinthe dans lequel on se serait volontiers perdu.

Tandis que mes compagnons de balade achetaient pantoufles, escarpins et souliers divers je me suis promenée dans les rues environnantes à la recherche d’un banc.

J’ai fait plusieurs photos et longée le bois voisin aux couleurs d’automne. J’ai fini par m’asseoir sur un joli banc vert à l’ombre d’un tilleul centenaire.

Très vite j’ai été rejointe par deux dames du club. On est restée là jusqu’au départ du bus. Tout compte fait ce fut une belle journée. 

Le "Rot un Wiss" flotte à l'entrée du Glockabrunna

La sortie du 30 octobre s’est poursuivie vers Balschwiller.

L'étang, alimenté par le puits, dans lequel les cloches furent cachées

Lors de cette balade j’ai été surprise de voir tant de drapeaux « Rot un Wiss » flotter sur les maisons et supports divers. Le drapeau rouge et blanc est le drapeau historique de l’Alsace.

Pour en savoir davantage Cliquez ici

Le propriétaire chante en alsacien

Balschwiller est un petit village situé dans le Sundgau. La commune s'étend sur 9,8 km² et compte 828 habitants depuis le dernier recensement de la population.

Entouré par les communes d’Eglingen, Ammerzwiller et Buethwiller, Balschwiller est situé à 5 km au nord-est de Ballersdorf la plus grande ville aux alentours.

 Situé à 281 mètres d'altitude, la Rivière La Largue, le Ruisseau le Seingelbach, le Ruisseau Soultzbach sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Balschwiller.

La commune est proche du parc naturel régional des Ballons des Vosges. Source : http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-balschwiller.html

En route vers Riespach pour l'étape suivante de notre sortie

  C’est sur le territoire de cette commune que se trouve la friterie Glockabrunna littéralement le puits aux cloches.

Nous y avons déjeuné d’un succulent et copieux repas agrémenté des chants du patron des lieux accompagné par sa

fille. Un moment génial de convivialité et d’amitié à l'alsacienne.

Décoration sur le bus

Avec le club des aînés de Bennwihr et environs

j’ai fait un beau voyage dans le Sundgau.

La chocolatrie

Le bus était conduit par Patrick notre chauffeur habituel.

Un homme sympa et très serviable.
Ce jour-là le bus était magnifique.

C’était celui qui accompagne normalement les croisiéristes sur les fleuves européens. Premier arrêt de la matinée dans le village de Retzwiller pour visiter une chocolaterie.

La boutique attenante était très bien achalandée : chocolat de toutes sortes, même pour diabétiques.

En prévision de Noël un choix de Bredele (petits gâteaux alsaciens) garnissait les rayons. On ne savait quoi choisir…

Un peu d’histoire :

Blason de Retzwiller

Le nom du village a subi de nombreuses modifications au cours de l'histoire. On sait très peu de choses sur l'histoire de Retzwiller qui a fait partie du comté de Ferrette puis du domaine des Habsbourg jusqu'au traité de Westphalie

en 1648. Annexé à l'Allemagne en 1870, le village fut libéré dès 1914. Lors de la deuxième guerre mondiale, plusieurs habitants furent fusillés pour avoir fait partie du groupe de "l'affaire de Ballersdorf".

Le village a été libéré le 23 janvier 1945.
Source : http://www.cc-porte-alsace.fr/

L’heure avance et ma balade dans Eguisheim arrive à sa fin.

Je traverse l’artère principale du village pour rejoindre la Rue du Rempart Nord. L’endroit est paisible et

accueillant. Je continue ma quête de détails intéressants.

Comme cette fenêtre couverte d’une épigraphe en langue allemande : « Viens Esprit Saint, viens Esprit consolateur ».

Un peu plus loin deux touristes photographient les petits personnages qui garnissent le rebord des fenêtres.

J’en fais autant avec les petites sorcières accrochées autour d’un portail. J’engage la conversation,

il s’avère que ces dames sont russes.
Je leur réponds : « Ia nié panimayou rusiski. »

Belle rencontre malgré tout. Finalement cette rue me semble bien plus courte que celle du Rempart Sud.

La promenade de termine près de la Cour Unterlinden.

La rue du Rempart Sud aboutit à la Place du Général de Gaulle

qui borde la Grand-Rue. Cet endroit est propice pour faire

une pause avant d’aborder la Rue du Rempart Nord.

Je m’arrête pour faire des photos mais aussi pour bavarder

Cette maison est dans les mains de Dieu, Dieu protège la du feu

avec une touriste que j’avais déjà croisée. Elle vient de Paris, accompagne sa fille pour découvrir la région qu’elle trouve très belle.

La vielle boutique du cordonnier

« Il fait certainement bien vivre par chez toi » me dit-elle.Ce tutoiement m’intrigue son teint me fait penser à une créole.

« Viendrais-tu des Antilles ? » « Non je suis algérienne. » Elle aimerait encore papoter avec moi mais sa fille qui s’est éloignée l’appelle.

Elle me quitte avec un grand au revoir. J’ai rencontrés des belges,

Enseigne dans la Grand-Rue

des allemands, des suisses et des français qui suivaient leur guide au pas de courses… Eguisheim est un village à la fréquentation internationale.

Ma promenade dans le village se poursuit

dans la rue du Rempart Sud qui me semble bien longue.

Lentement mais surement la fatigue me gagne.

Je suis contente de faire cette visite.

Mais marcher sur les pavés devient pénible.

Je fais un arrêt pour bavarder avec la vendeuse de délicieux kougelhofs.

Notre bavardage attire la commerçante voisine

qui s’installe sur le banc pour fumer.

Je profite de cet instant pour leur conter la légende de Léon IX.

Nouvelles arrivées sur la commune elles ne la connaissaient pas.

Hier j’étais dans le Bas-Rhin

et n’ai pas eu le temps de faire mon billet.

Finalement je le fais aujourd’hui avec quelque retard que,

je pense, vous me pardonnerez.

Revenons à Eguisheim village dans lequel j’ai musardé mardi

après-midi. J’y ai rencontré des habitants vraiment sympas

et ai papoté avec certains.

Dans l’ancienne version d’Over je faisais partie de la communauté "Portes et Fenêtres".

C’est en pensant à elle que j’ai fait ces photos.

Tout m’intéresse dans cette rue. J’aime les détails.

Il est bancal mais malgré tout solide, les touristes s'y assoient

Je suis intriguée par la hauteur des marches devant

l’entrée de certaines maisons, les fenêtres et les portes.

Signe du Christ sous la poutre et inscription en allemand sur le haut de la fenêtre

Je m’arrête pour papoter avec la fromagère.
Je me repose sur un banc.

Je me sers de mon APN en pensant à vous visiteurs du blog.

J’espère que mes photos vous plaisent…

Un peu d’histoire :

C'est Eberhard, petit-fils d'Aldaric, troisième duc d'Alsace et neveu de Sainte Odile, qui construit le premier château d'Eguisheim.

C'est autour de ce château que se développe le village d'Eguisheim sous forme de résidence fortifiée, vers 720.

En 727, il demandera à Saint Pirmin de devenir abbé de l'abbaye de Murbach qu'il venait de construire. 
Source Wikipédia 

Le pigeonnier à la croisée des chemins

J’ai beaucoup aimé ma visite touristique dans les ruelles d’Eguisheim. Pas évident de marcher sur du sol pavé bombé.

Je progressais lentement évitant les groupes qui passaient bien trop vite pour apprécier la beauté du lieu.
Mais comme disent les guides « on a un temps limité ».

Je trouve cela bien dommage. En tous cas, en ce qui me concerne j’ai flâné et c’était chouette.

Le long des ruelles pavées, Eguisheim primé au plan

national et européen pour la qualité de son fleurissement,

dévoile aux regards conquis la beauté de ses demeures des

XVIème et XVIIème siècles aux toits pointus, aux couleurs vives et aux façades à colombages.

Source : http://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/