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saisons
Automne dans le vignoble
La semaine dernière on a fêté l’anniversaire de mon amie Claire 
Riquewihr qui habite Riquewihr. Je me suis donc rendue dans cette charmante
commune du vignoble. Il faisait très beau : l’été indien dans toute sa splendeur. À perte de vue les vignes avaient mis leur habit
doré. 
ZellenbergC’était superbe. Je partage avec vous les quelques photos que j’ai prises.
L’automne c’est quand ?
Depuis quelques jours on voit sur les blogs des images, des gifs et des photos qui montrent l’arrivée de l’automne. Mais quand
donc sommes nous vraiment en automne ?
Du point de vue astronomique, dans l'hémisphère nord, l'automne s'étend de l'équinoxe d'automne (le 22 ou le 23 septembre et
exceptionnellement le 21 ou 24 septembre) au solstice d'hiver (le 21 ou le 22 décembre).
Du point de vue météorologique, dans l'hémisphère nord, l'automne est une demi-saison se situant entre la saison chaude et la saison froide. Il comprend donc les
mois de septembre, octobre et novembre.
La
date officielle du début de l'automne peut varier selon les pays. Dans le calendrier français, elle correspond à l'équinoxe d'automne (le 22
ou 23 septembre selon les années). Dans d'autres pays, comme par exemple en Russie, l'automne calendaire commence le 1er septembre. Dans le calendrier celtique, il commence dès le
1er août. Dans le calendrier chinois, la fête de la lune ou fête de la mi-automne est le 30 septembre.
En somme l’automne commence lorsque les feuilles changent de couleurs.
Depuis quelques jours la récolte du maïs bat son plein. Hier j’ai aperçu une ensileuse qui versait les précieux grains dans une remorque. 
Hélas le temps de m’arrêter au bord de la route et de saisir mon APN celle-ci était retournée vers le
champ.La forêt en automne
Les arbres commencent lentement mais sûrement à prendre leur feuillage d’automne. Va-t-il faire beau les jours à venir ? 
La forêt sera-t-elle aussi belle que l’an passé ?
Je me souviens c’était magnifique.
Maïs
Décidément, où je regarde sur le trajet vers le Rhin les champs
de maïs sont partout. Je n’avais jamais réalisé, ô combien, cette culture avait envahi la Plaine d’Alsace.
À
bien observer, finalement ces tiges, tout en hauteur, ont différentes tailles
et même différentes teintes. Certaines sont brûlées par le
soleil, d’autres sont de différentes nuances vertes. Des jets d’arrosages fonctionnent à temps pleins. Il me semble que certains épis sont déjà mûrs
car j’ai surpris un vol de corvidés qui s’était abattu dans un
champ fauché en bordure d’un champ de maïs. Des oiseaux picoraient dans le champ fauché tandis que d’autres étaient accrochés aux épis du rang de maïs en bordure du champ. 
Dommage que je n’ai pas pu m’arrêter pour faire une photo. Je roulais sur une route départementale à l’heure du retour des bureaux. La circulation était intense. Mais ça valait le coup
d’œil : un "oiseau noir" par plant sur toute la ligne.
Mirabelles
C’est le moment de déguster les mirabelles, ces petites prunes jaunes qui, lorsqu’on les distille donnent une délicieuse eau de vie. Tout le monde
parle des fameuses mirabelles de Lorraine, mais l’Alsace en produit également. Les arbres toutefois doivent être entretenus et taillés afin qu’ils 
n’atteignent pas une trop grande hauteur. Hélas celui qui se trouve au milieu du
jardin du voisin n’a jamais été entretenu. Les locataires successifs l’ont maltraité, arrachant une branche ça et là. Il s’est défendu tant bien que mal en gagnant en hauteur. Cette année il
était plein de fleurs comme 
jamais il ne l’a été. Maintenant il croule sous le poids des fruits, tant et si bien
qu’une branche a cédé sous le poids. Elle est tombée sur notre terrain bloquant l’entrée du garage. Dommage pour les fruits, le jour de la chute 
ils n’étaient pas encore mûrs. Ils le sont aujourd’hui au grand bonheur des oiseaux
qui s’en régalent : moineaux et mésanges s’en donnent à cœur joie.
Fin des moissons
Les moissons tirent à leur fin. Presque tous les champs de la région sont moissonnés et le round-baller passé. Le round-baller est la presse à balle ronde qui ramasse la paille
et laisse derrière elle une superbe balle plus ou moins
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volumineuse.Le champ de blé, à la sortie de Widensolen, envahi par les bleuets et autres fleurs des champs
(Clic pour voir)avant la moisson, est maintenant parsemé de balles qui attendent d’être engrangées.
Moisson
On est en juillet le temps des moissons n’est pas loin. Hélas, en Alsace, le maïs est devenu plus qu’envahissant. De toutes tailles et de toutes sortes il 
croît dans les champs autrefois occupés par des cultures diverses. Rares sont les taches dorées des champs de blé,
d’avoine, d’orge ou de seigle. J’ai, 
malgré tout, sur le trajet vers le Rhin, trouvé quelques champs de céréales plus ou moins envahis par des fleurs,
comme d'antan, lorsque bleuets, 
coquelicots et marguerites partageaient l’espace avec les épis. En ce temps là, on faisait de jolis bouquets de
fleurs et on cueillait treize épis de blé
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qu’on laissait sécher dans un vase posé dans une pièce de la maison. La croyance voulait que l’argent ne manquerait
pas tant que les épis dureraient.
Jardin abandonné
J’ai découvert un jardin laissé à l’abandon, un jardin merveilleux aux couleurs de France. J’aurais aimer m’assoire
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sur le banc à l’ombre des sapins, rester là un moment pour
admirer les papillons qui voletaient d’une fleur à l’autre.
Bleuets et coquelicots mêlés de fleurs blanches offraient leurs corolles à tous les insectes qui voulaient butiner.
admirer les papillons qui voletaient d’une fleur à l’autre. Bleuets et coquelicots mêlés de fleurs blanches offraient leurs corolles à tous les insectes qui voulaient butiner.
Le temps des cerises
La route entre Widensolen et Biesheim est bordée de cerisiers. Au fur et à mesure
que les jours ont passé je les ai vu en fleurs et maintenant en fruits. Ceux-ci ont pris de belles couleurs et malgré la vitesse on les distingue. Ils sont murs et près à être cueillis.
D’ailleurs, lors de ma balade aux bords du Giessen à Kunheim j’ai pris
quelques photos de cerisiers qui croulaient sous les fruits dont certains pourrissaient déjà. 
D’ailleurs, lors de ma balade aux bords du Giessen à Kunheim j’ai pris
quelques photos de cerisiers qui croulaient sous les fruits dont certains pourrissaient déjà.
Ce qui me révolte, malgré la profusion de fruits ces derniers restent très chers à
la vente. Certes ils ont passé de 9,90 € le kg à 6,90 €, mais pour un fruit de saison et de plus est de la région c’est révoltant.
