saisons

Ce matin il neigeait à gros flocons. Le merle perché dans l’arbre voisin résistait tant bien que mal à la bise qui soufflait. Bien au chaud, derrière la fenêtre,  mon orchidée phalaenopsis, reçue à Noël, s’épanouissait en se mirant dans le miroir.

Tous ses boutons se sont ouverts, quatorze fleurs blanches répondent à l’appel.

En cette veille de l’an neuf je vous souhaite une bonne et heureuse année 2012. L’année dernière à cette époque Colmar était sous la neige.  Une foulque solitaire nage sur la Lauch, dans le quartier de la Petite Venise.

En cette veille de Noël je vous offre une carte envoyée par une amie : Clic sur image, sur le timbre, sur la grosse boule, faites un bonhomme de neige, Clic dessus. Je vous offre aussi un lien vers mon site qui relate l’historique des personnages intervenant durant la période de Noël. Un second lien vers l’aventure du lutin briseur de boules, un troisième lien vers un conte de Noël des frères Grimm, un quatrième lien vers un conte de Noël écrit à quatre mains par une amie et moi. Je vous souhaite un Noël paisible et serein ainsi qu’une belle balade dans l’ambiance de Noël.

Hier j’étais invitée au repas de Noël du Club de l'Âge d'Or de Riquewihr. Avant de partir j’ai remarqué, dans ma rue, de nombreuses mésanges qui cherchaient de la nourriture sur les arbres et les rebords des fenêtres. « Il a dû neiger cette nuit sur les hauteurs pour qu’elles viennent aussi nombreuses en ville » me suis-je dit. Je me suis rendue à Riquewihr en traversant la forêt du nord de la ville. Il ne faisait pas beau. Il pleuvait sur la plaine. Malgré tout on pouvait voir la montagne, effectivement couverte de neige. Y a pas de doute, l’hiver arrive à grands pas.  

Le soleil n’est pas de la partie, il farine comme on dit dans les îles, mais malgré tout la forêt est belle en cet après-midi d’automne. Ça et là, un banc appelle au repos bien mérité. Perdus dans les bois ils ne sont pas bien entretenus, mais chacun a son charme propre. Près de la lisière une aire de pique-nique offre table et bancs.

Pour « La carte de France des paysages » gérée par Canelle.

Désolée pour mon absence d’hier, j’ai rendu visite à ma marraine. On a joué au scrabble, elle m’a battue à plate couture. Petite consolation : elle est championne et le reste malgré son grand âge. Félicitations !

Avant de la rejoindre j’ai fait une balade dans la forêt aux abords de Widensolen. La "grotte de Lourdes" était illuminée et malgré les quelques gouttes de pluie j’ai passé un très bon moment sur le sentier

Ce dernier, interdit aux cavaliers, possède quelques panneaux explicatifs sur les essences qui le bordent. Une bonne occasion pour parfaire ses connaissances en botanique.

Désolée pour mon absence hier, comme il faisait beau j’ai rendu visite à ma marraine. Pour la rejoindre j’ai fait le même parcours dans le Ried que l’autre jour. J’ai pris des photos que je vous montrerai un de ces jours.

Labours à Durrenentzen sur fond de Forêt Noire

Voici un avant goût. La plupart des champs ont été fauchés, il reste toutefois le sorgho à récolter ainsi que des travaux de labourage. À l’ approche d’Halloween les coloquintes font leur apparition. 

Il fait beau le ciel est bleu. Il fait toujours chaud mais l’automne s’installe peu à peu. Les feuilles des arbres jaunissent et tombent. La vigne vierge s’habille de rouge.

Je ne sais pas chanter car je ne sais pas entonner. Mais la seule chanson avec laquelle je n'ai pas de problème c'est celle-ci. Je suis certaine que vous la connaissez. N'est-ce pas !

Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent
Colchiques dans les prés, c'est la fin de l'été.

Refrain
La feuille d'automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant.
Châtaignes dans les bois, se fendent, se fendent,
Châtaignes dans les bois, se fendent sous nos pas.
Nuages dans le ciel, s'étirent, s'étirent
Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile

Et ce chant dans mon cœur, murmure, murmure
Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur

 Photos empruntées