souvenir
Il était une fois
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Un coin de mon balcon en 2020
Tous les ans je mettais des pélargoniums sur le balcon et les rebords de fenêtre. Depuis l'année dernière ce n'est plus le cas. C'est bien dommage, mais le temps me manque pour l'entretien. Seuls sont sur le balcon, mes cactus, les poinsettias et la plante grasse reçue de mon époux il y a 21 ans.
Porcelaine de Saxe
Mon grand-père a offert cette porcelaine à ma grand-mère pour Noël 1926. À la déclaration de la guerre il l’a emballée et mise à l’abri des bombes.
Jamais avant ce jour je n’avait touché à la boîte en bois, sur laquelle est écrit Saxe Noël 1926, donnée par maman. Elle ne l’avait jamais ouverte non plus. J’ai fini par déballer ce trésor caché depuis 96 ans. Je l'ai mis dans la vitrine entre les verres en cristal.
Souvenir quand tu nous tiens : Une nuit de papotage
Il faut que je l’admette je ne suis absolument pas physionomiste et cela me joue parfois des tours.
Je me souviens c’était dans les années 70, à l’époque je passais les vacances d’été sur l’île de la Réunion. J’étais dans l’avion du retour vers Paris. J’avais sympathisé avec mon voisin qui me semblait familier, mais je ne savais pas qui c’était. On était assis à gauche dans la partie de l’avion où il n’y avait que deux sièges côte à côte. On a papoté une grande partie du voyage de choses et d’autres. On a ri, on a échangé des opinions des idées etc. tant et si bien que le temps a vite passé. À l’arrivée, non sans me dire au revoir, ce compagnon de vol fort agréable s’est précipité vers la sortie de l’avion. J’en ai profité pour demander à l’hôtesse de l’air qui il était. Elle était étonnée de cette question car elle nous avait observés lors de nos échanges verbaux. Elle m’a répondu : « Votre comportement m’a fait penser que vous étiez de vieux amis jamais je ne me serais doutée que vous ne saviez pas que votre interlocuteur était Pierre Perret. »
Souvenir quand tu nous tiens : Tante Jeanne et moi 16 (San Francisco et Los Angeles)
Le lendemain ce fut un tour à Chinatown le quartier chinois de san Francisco : dépaysement garanti.On n’est plus aux U.S.A mais bel et bien en Asie et ceci à tous points de vue.
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Voyager avec tante Jeanne n’était pas de tout repos. Comme elle faisait partie du « 100 000 miles » club, elle avait droit au salon VIP et autres avantages. Mais elle n’en profitait guère. Ainsi le jour de notre escale à l’aéroport de Los Angeles elle a refusé la chaise roulante, n’a pas voulu monter sur les tapis roulants, et ceci malgré ses difficultés pour se déplacer vite.
Marylou à l'aéroport de LA en 1969
Résultat : on a manqué la correspondance pour Riverside. On était plusieurs en retard pour cette destination, et c’est finalement en hélicoptère qu’on a quitté LA.